baby boy smiling

Ton premier mot

baby boy smiling

Je t’ai mis au monde.

Je t’ai bercé, cajolé, réchauffé, réconforté.

Je t’ai nourri, porté, changé, lavé et crémé pour que tu sentes toujours bon.

Je me suis levée la nuit sans compter les heures.

Je t’ai montré comment relever la tête, te retourner, t’asseoir et tenir des objets dans tes petites mains.

Je t’ai fait découvrir un monde d’odeurs, de saveurs, de couleurs.

Je t’ai initié à la musique et je t’ai montré à danser, collé contre moi.

J’ai joué avec toi pendant d’innombrables heures. Je t’ai lu des histoires, je t’ai appris à faire des grimaces, je t’ai fait sourire et je t’ai fait rire.

Je t’ai amené au parc, à la piscine et en balade, en poussette et en porte-bébé.

Je t’ai chatouillé matin, midi et soir, parce que tes petits cris joyeux en redemandaient encore.

J’ai pris des centaines de photos de toi pour immortaliser ta belle binette dans un album de souvenirs.

J’ai peint des animaux dans ta chambre pour que tu te sentes moins seul quand je ne suis pas là.

Je me suis inquiétée pour toi quand tu étais malade. J’ai eu mal et j’ai eu peur avec toi.

Je t’ai donné un milliard de bisous et ce n’était pas assez.

J’ai fait quelques sacrifices en espérant que toi, tu n’aies jamais à en faire.

J’ai mis de côté mon emploi pour m’occuper de toi. Te voir grandir chaque minute de chaque heure. T’offrir la plus belle et heureuse des premières années de vie.

Je t’aime plus que je pensais qu’il était possible d’aimer. Tu es ce que j’ai de plus beau et de plus précieux.

Je t’ai donné tout ce que j’avais, corps et âme, et même ce que je pensais ne pas avoir, pour que tu sois un p’tit bonhomme joyeux, fort, intelligent et en santé.

Et malgré tout, ton premier mot fut : Papa.

(P.S. Je t’aime quand même.)

Crédit : Igor Stepovik/Shutterstock.com

Mlle. B

En entrevue, je dis que mon plus grand défaut est d’être perfectionniste. Mais entre toi et moi, à part ma mise en plis, j’aime bien que les choses soient en désordre. Du café sur mon chandail; ben oui, je suis maladroite et je marche trop vite. Du linge et des jouets qui traînent; ça met de la vie dans ma maison. Des dossiers éparpillés sur mon bureau; la preuve que je travaille fort ! Bébé porte des vêtements dépareillés; ça le rend encore plus mignon. La perfection est subjective. Et pour moi, mes imperfections sont presque parfaites.

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