pregnant woman with man

5 choses à ne pas faire quand ta blonde est enceinte

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Dès que le petit + est visible sur le test de grossesse apparaissent fébrilité, excitation et…questionnements. Toi, la maman, tu sens ton corps changer et tu t’adaptes du mieux que tu peux pour dealer avec cette sensation douce-amère de devenir l’hôtesse de ce petit pépin bientôt melon d’eau. Le mâle alpha aussi fait du mieux qu’il peut, mais n’étant pas porteur du rejeton, c’est parfois difficile pour lui de se mettre à ta place. Pauvre tit pet….aidons-le un peu! Donc je m’adresse à toi, petit papa en détresse. Si tu lis attentivement ces quelques conseils, peut-être, je dis bien PEUT-ÊTRE, seras-tu en mesure de t’en sortir sans trop de séquelles.

#1  Donner des conseils alimentaires

« Mange plus de légumes, moins de gras trans, n’oublie pas tes oméga-3, slaque le café. » Minute papillon! Elle était incapable de manger pendant plusieurs semaines, alors quand ça passe, elle est en droit de célébrer. Je sais que tu veux que ton petit pou soit en santé, mais pour ta propre santé, laisse-la se clancher son Doritos tranquille! Le jour où l’abus de biscuits feuilles d’érable sera reconnu comme la cause du bec-de-lièvre, tu pourras intervenir, mais pour l’instant, contente-toi de tendre un plateau de crudités en espérant que ça remplacera son craving de chips au vinaigre.

#2  Faire une fausse grossesse sympathique

Tu veux tellement que vous viviez ça à deux, que tu as décidé que tu ne boiras pas une goutte d’alcool pendant ces neuf mois. C’est sûr que de t’entendre refuser tous les drinks qu’on t’offre dans les soupers du samedi soir en expliquant ta démarche de long en large avec fierté au pauvre gars qui pensait pas qu’on lui exposerait une thèse en t’offrant une bière, ça ne fera pas oublier à ta blonde le verre de blanc qui la nargue du coin de l’œil. Ça va juste lui rappeler chaque fois qu’elle, elle est O-BLI-GÉE, pis qu’elle peut même pas se péter les bretelles avec ça. Personne va la féliciter de pas vider le mini-bar, contrairement à toi-t’es-donc-ben-hot-tellement-impliqué-man.

#3  Planifier des activités en ne tenant pas compte de sa situation

Qu’il s’agisse de réserver un resto de sushis avec votre couple d’amis un vendredi soir ou de planifier une journée aux glissades d’eau, il y a certaines activités qui l’excluent automatiquement. Tu y as probablement pensé seulement après avoir réservé, mais même si tu tentes de trouver des solutions magiques du genre prendre des sushis aux légumes ou surveiller le lunch pendant que tout le monde trippe dans l’Everest, je te conseillerais plutôt de changer carrément de plan.

#4  Penser que le partage des tâches ne change pas

Tu penses peut-être qu’il n’y a pas lieu de modifier vos habitudes quant aux tâches ménagères tant que l’enfant n’est pas né, mais je te confirme qu’un samedi ménage-lavage-épicerie la pédale au fond avec une bedaine à traîner, c’est pas idéal. Tu as donc la permission de faire toutes les tâches que tu souhaites avec un casque blanc toujours pas loin qui te dit « qu’elle, elle aurait pas fait ça de même ». Ce à quoi tu ne répondras rien, car tu tiens à conserver ta place dans le lit conjugal jusqu’à l’expulsion.

 #5  Abuser de la notion de « chauffeuse désignée »

Maintenant qu’elle ne boit plus, elle est chauffeuse désignée par défaut. Elle le sait, tu le sais, c’est donc un accord tacite avant chaque sortie que dès que l’alcool est impliqué, elle prendra le volant. Au début, ça ne lui dérange pas, mais si tu en profites pour te virer les semelles toutes les fins de semaine pendant neuf mois, possible qu’elle te laisse dans le banc de neige une couple de fois. Qui plus est, c’est bien rare qu’elle est encore sur le party passé minuit, et comme il lui reste deux heures de sommeil avant que le petit commence à la réveiller avec son hoquet nocturne…ben envoye dans le char! Entre la grossesse sympathique et ça, tu peux trouver un juste milieu.

À noter que toute ressemblance avec une personne réelle ou fictive est purement fortuite.

Crédit : Dean Drobot/Shutterstock.com

Catherine Simard

Habitant actuellement le grand Nord la moitié de l’année pour cause de « suivage de mari », je suis une maman nomade qui fait la navette entre le frette pis le gros downtown almatois. J’écris pour continuer d'être en contact avec autre chose que des caribous et aussi pour faire travailler mon cerveau entre deux gaga gougou, parce qu’être maman en haut ou en bas du 51e parallèle, c’est pas si différent.

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