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Les 10 différences entre les bébelles de ma jeunesse et celles de mes enfants

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Je ne sais pas ce qui s’est passé au niveau de la bébelle depuis les trente dernières années, mais il y a quelqu’un qui l’a échappé à quelque part. Il y en a trop, partout. Pis il me semble qu’elles sont pour la plupart pas mal inutiles.

Mais mes enfants vous diraient le contraire avec plaisir : ç’a l’air que c’est dans mon temps que ça devait être plate, jouer. Voici donc quelques différences notables entre les bébelles de ma jeunesse pis celles de mes enfants.

#1  Les Barbies

Quand j’étais jeune, la fille qui obtenait enfin la fameuse Barbie avec la robe pleine d’étoiles qui allument dans le noir accomplissait  le rêve de toute une génération de fillettes. Pis si en plus elle avait la maison de Barbie pis  la corvette rose, c’était le top du top. Mais aujourd’hui, ils vendent même le centre commercial de Barbie. Je le sais parce que je l’ai monté moi-même et depuis il trône en plein milieu de la chambre de ma fille. À côté de la scène de spectacle Barbie Pop Star. Qu’elle n’utilise pas.

#2  Les camions

Quand j’étais jeune, les camions, c’étaient des gros Tonka jaunes en fer à toute épreuve. Quand tu te pétais la baboune dessus, tu saignais. Maintenant, quand tu te cognes sur un joli Tonka en plastique, c’est le truck qui pète, pas ta baboune. Mais mon Tonka rouillé, je l’ai encore, trente ans plus tard. Pis il charrie la garnotte encore très bien ma chère. C’est d’ailleurs le préféré de mon gars.

#3  Les carrés de sable

Quand j’étais jeune, on avait tous un carré de sable. Pis on jouait dedans tout le temps. Pis sais-tu quoi? On ne le recouvrait pas d’un p’tit filet-anti-caca-de-chat tous les soirs ou d’un gros couvercle, non madame. À c’t’heure, on a tellement peur de retrouver des microbes là-dedans qu’on désinfecte même le sable avec du vinaigre. Moi, je mangeais le sable. Mes enfants, eux, sont rendus qu’ils ont ben trop peur de se salir. C’est beau la modernité.

#4  Les articles de bricolage

Quand j’étais jeune, faire un bricolage, c’était découper des images dans le catalogue Sears pis les coller sur une feuille avec de la colle maison fabriquée par ma mère en personne. Un peu de farine pis d’eau et j’étais partie pour des heures de plaisir. Maintenant, avec l’arrivée de Pinterest, les mères ont de la pression pas rien qu’un peu au niveau du bricolage. Mes enfants ne me trouvent jamais assez bonne. C’est pas à eux, donc, de les faire, les maudits bricolages?

#5  Les modules de jeux

Quand j’étais jeune, on allait au parc pis il y avait quelques balançoires pis une glissade. On tripait ben raide. À c’t’heure, faut les amener dans des centres intérieurs remplis de modules plus fous les uns que les autres et surtout d’enfants hurlant leur vie. Tout ça pour la modique somme de ben cher.

#6  Les jeux vidéo

Quand j’étais jeune, on jouait à Styx sur Vidéoway pis on capotait notre vie. Maintenant, tes enfants ont plus d’Apps sur leur iPod que de cheveux sur la tête. Pis quand j’étais petite, j’étais la plus hot de la rue parce que j’avais un Nintendo. T’sais, le vrai de vrai Nintendo gris avec le Mario Bros original. À c’t’heure, mes enfants veulent changer de console à toutes les années parce qu’ils ne peuvent pas jouer live avec des enfants même pas là.

#7  Jouer dehors

Quand j’étais petite, on était tout le temps dehors, beau temps, mauvais temps. À c’t’heure, jouer dehors, pour mes enfants, ça signifie bien souvent jouer au iPod assis dans le gazon. Wow.

#8  La musique

Quand j’étais jeune, je me plantais des soirées de temps à côté de mon tape deck pour enregistrer sur une cassette les tounes que je trouvais bonnes à la radio, en essayant de pogner le moins souvent la voix de l’animateur. À c’t’heure, mes enfants trouvent tout ce qu’ils veulent direct sur Youtube. En trois secondes.

#9  La technologie

Quand j’étais jeune, ce que j’avais qui se rapprochait le plus d’un iPad, c’était mon Etch-a-Sketch.

#10  Les livres

Quand j’étais jeune, j’avais plein de livres. Je passais beaucoup de temps le nez collé dans les pages pour sentir l’odeur du papier imprimé. Pis quand on avait une recherche à faire à l’école, il fallait fouiller à la bibliothèque. Maintenant, mes enfants googlent plus vite que leur ombre. Mais je me suis fait un honneur de remplir la vie de mes enfants de livres, qui se retrouvent partout dans ma maison. Là-dessus, mes enfants me ressemblent et j’en suis fière.

Surtout quand je les vois le nez collé sur une page pour en sentir l’odeur.

Il  y a heureusement des choses qui ne changeront jamais.

Audrey Roy
AUDREY ROY
Crédit : leungchopan/Shutterstock.com

Audrey Roy

Super-maman de trois enfants dans la trentaine avancée, directrice en chef de ma famille reconstituée (presque) parfaite, ma vie est une source inépuisable de délires familiaux à écrire. Étant une ex-abonnée de l'organisation extrême, le petit dernier m'aura appris que le lâcher-prise est une valeur sûre pour survivre à mon quotidien. Fière mère indigne, écrire est pour moi un véritable plaisir coupable. Au plaisir de vous faire sourire (et de vous faire sentir moins seules dans vos tourments).

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1 Comment

  • Vive les livres!!! J’en ai plus d’une centaine à la maison. Et ma fille et moi allons souvent à la bibliothèque municipale. Je pense que ma fille sera aussi intéressé que moi par les livres!

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