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5 bonnes raisons de ne pas avoir de mijoteuse

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Dans ta vie de maman pressée, tu es toujours à la recherche de moyens pour te simplifier la vie. La planification/épicerie/préparation des repas étant une des sources principales du stress dans ton quotidien, il y a inévitablement quelqu’un, quelque part, qui va te parler de l’invention du siècle : la fameuse mijoteuse.

Cette merveille te promet de gagner du temps alors que le soir, après le calvaire du boulot-trafic-garderie-trafic-école-je l’ai-tu dit?-trafic-et finalement-maison, tu arriveras dans ta demeure complètement crevée, mais accueillie par une délicieuse odeur réconfortante du mijoté qui n’attendra sur le comptoir que le moment d’être servi à des enfants enthousiastes et impatients de se régaler de ce repas béni.

Attention, parce que les minutes que tu gagnes le soir sont vraiment le. seul. point. positif. de ta mijoteuse.  Voici donc cinq bonnes raisons d’entretenir une relation d’amour/haine avec ta mijoteuse.

#1  Les minutes que tu gagnes le soir, tu les perds le matin

On se mentira pas que pour qu’une recette goûte quelque chose dans une mijoteuse, il faut saisir ou cuire la viande, couper des tonnes de légumes et combiner au moins quatre épices, trois cannes de conserve en tout genre et un liquide quelconque. As-tu vraiment le temps de te taper une demi-heure de préparation de souper à travers le déjeuner, les chicanes entre tes enfants et les vingt mille affaires que tu répètes à l’infini chaque matin ?  Tu peux toujours en faire une partie la veille au soir, mais une fois que les enfants sont enfin couchés, ton divan est beaucoup plus attirant.

#2  Qu’est-ce qui arrive s’il manque d’électricité?

Je ne sais pas pour toi, mais moi, j’utilise plutôt la mijoteuse en hiver.  Et qui dit hiver dit neige, vent et verglas, toutes des conditions propices aux pannes d’électricité.  Non seulement ça va te stresser toute la journée de te demander si ta mijoteuse mijote toujours, mais en plus, si elle arrête de mijoter, tu la trouveras pas drôle pantoute en arrivant le soir quand tu vas te rendre compte que non seulement t’as rien pour souper, mais qu’en plus, t’as perdu pour vingt piastres de bouffe.

#3  Il faut la laver

Qui dit mijoté dit nourriture cuite/collée/incrustée dans le magnifique plat de céramique de la mijoteuse.  La seule façon de t’en sortir sans ruiner ta santé mentale, c’est de le faire tremper.  Mais, comme le lendemain matin tu n’auras pas plus le temps de frotter que de saisir ta viande la veille, elle risque de rester ben longtemps dans le fond de l’évier et de devenir un endroit propice à la culture de moisissures vertes et mousseuses ou d’un gros cerne de fond d’évier.  Tu peux toujours dire que tu t’essaies au jardinage de champignons, mais je ne suis pas certaine que ceux-là seront comestibles.

#4  Ça coûte cher

Déjà, l’achat de la mijoteuse en soi n’est pas donné.  Mais en plus de ça, si tu ne veux pas te retrouver avec des recettes qui goûtent toutes la même chose, je te conseille fortement de te greiller d’un ou deux bon livres de recettes pour la mijoteuse.  As-tu vu le prix de celui de Ricardo?  Bien sûr, tu peux toujours t’en sortir avec internet, mais c’est tellement plus simple de fouiller dans un vrai livre de recettes.  Le coût des repas est aussi souvent loin d’être comparable à celui de ton spaghetti.

#5  La mijoteuse ne garantit pas que tes enfants vont manger

Parce que tu vas essayer des nouvelles recettes, parce que la texture des aliments sera différente, parce que les légumes seront apparents ou parce que ça ressemblera juste à une grosse bouette uniforme et d’une couleur indéfinissable, tes enfants vont trouver mille raisons pour ne pas plus manger que d’habitude.

Mais bon, quand tu vas arriver ce soir, qu’il fera moins mille dehors, que le vent t’aura arraché ta tuque et que tu te sentiras fortement frappée par la dépression saisonnière, en ouvrant la porte de la maison, une appétissante odeur de mijoté va te rappeler que ce soir, t’as pas à courir pour faire le souper.

Bon appétit là!

Myriam Gélinas
MYRIAM GÉLINAS
Crédit : Libor Fousek/Shutterstock.com

Myriam Gélinas

Maman d’une grande fille de sept ans, je suis éducatrice et responsable d’un service de garde en milieu familial. De nature plutôt discrète et conciliante, mon entourage n’a toutefois souvent aucune idée de tous les commentaires désobligeants qui peuvent me passer par la tête. Je passe donc mes frustrations par l’écriture et ce, depuis toujours. En constante remise en question sur tout dans la vie et un peu trop intense dans mes goûts personnels, je suis une girouette explosive.

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