mothers with babies

 Mes amies, merci

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Mes amies, sans le savoir, vous avez pavé devant moi le chemin de la maternité. Vous m’avez présenté les routes sinueuses et expliqué les meilleures voies à emprunter pour profiter pleinement de l’aventure. Vous m’avez montré que devenir maman, ce n’est pas de tout repos. C’est une job à temps plein qui peut être autant gratifiante que décourageante, et qu’avec une bonne dose de préparation, d’humour et d’humilité, on s’en sort. Et qu’on réussit à oublier ben des nuits blanches quand bébé fait son premier sourire. Qu’au premier « Maman », notre cœur fond et que la maternité prend tout son sens.

Pour tout cela et bien plus encore, je veux prendre le temps de vous dire merci.

Merci de m’avoir partagé les vérités crues sur la grossesse. Par exemple, qu’une belle bedaine arrondie n’arrivait jamais seule et que le traditionnel mal de cœur ainsi que les hémorroïdes, les maux de tête, l’envie de pipi et les douleurs pelviennes m’accompagneraient au quotidien pendant neuf mois. Que mes exercices de Kegel seraient vraiment utiles avant ET après mon accouchement.  Ah oui, pis que manger pour deux, c’est vraiment juste un mythe (même si me gâter avec des frites et des cupcakes un peu plus souvent me ferait du bien).

Vous m’aviez prévenue qu’accoucher ça faisait mal. Ben ben mal. Mais que malgré tout, ce serait à la fois l’une des plus belles, étranges et émouvantes expériences de ma vie. Merci d’être passée par là avant moi (même si ça fait drôle à dire). Grâce à vous, je me sentais mieux préparée,  j’avais moins peur et j’ai pu profiter de chaque instant.

Merci de m’avoir tendu l’oreille durant les premières semaines avec mon bébé tout neuf, lorsque mon quotidien rimait avec adaptation, apprentissage et survie. Vous m’avez dit que j’étais une bonne maman, même si je doutais de moi, surtout après des journées grises sans sommeil. Vous m’aviez aussi dit que ce serait normal d’être à boute, de pleurer, de me chicaner un peu plus avec mon chum, pis de me sentir pas-en-contrôle-pantoute. Vous me demandiez souvent comment j’aillais, et vous n’étiez jamais loin si j’avais besoin de parler, de chialer, ou de rire.

Merci de m’avoir appris à faire confiance à mon instinct de maman. À mieux écouter mon nouveau 6e sens. Après tout, qui de mieux que moi (à part papa, des fois) peut décoder les pleurs de mon bébé, le comprendre et le consoler ?

Merci de m’avoir expliqué bien des choses de la vie. Celles qu’on n’apprend ni dans les livres, ni dans les cours prénataux. Celles que seules d’autres jeunes mamans peuvent enseigner. Genre, que la coquille de ma poussette peut s’attacher dans presque n’importe quelle voiture, sans la base – ben pratique en voyage et en taxi ; que mon sac à couches est conçu pour s’accrocher entre les poignées de ma poussette pour libérer l’espace de rangement en dessous – vivement le magasinage des Fêtes et les après-midis de lèche-vitrines rien que pour passer le temps ; que je pouvais donner  du Tempra à mon mini après ses vaccins – #MèreIndigeEtFièreDeLetre ; que les manches de ses cache-couches servent à retirer le tout par le bas (What !!!) –  grâce à vous, plusieurs petits dégâts de numéro 2 ont été évités. D’ailleurs, bébé aussi vous en remercie.

Merci à mes amies avec-pas-d’enfants, vous m’avez permis de décrocher, de parler d’autres choses que de couches et de régurgit l’espace d’un dîner ou d’une bouteille de vin. Pis vous avez regardé mes innombrables photos de bébé avec juste assez d’intérêt pour vous mériter le badge des meilleures matantes.

Mes amies, merci.

Une chance que je vous ai, vous avez encore tant à m’apprendre. J’espère un jour pouvoir, à mon tour, partager un peu de mon vécu de p’tite mère à une amie, une sœur, une collègue qui en aura besoin. Et je vous ferai honneur.

Vous m’avez souvent dit de profiter de chaque instant de ma vie de maman, parce que le temps passe trop vite et que nos petites bêtes grandissent dès qu’on cligne des yeux. Ben je vous crois. Et c’est ce que je fais. Merci d’être là pour en profiter avec moi.

Mlle B.
MLLE B.
Crédit : 2xSamara.com/Shutterstock.com

Mlle. B

En entrevue, je dis que mon plus grand défaut est d’être perfectionniste. Mais entre toi et moi, à part ma mise en plis, j’aime bien que les choses soient en désordre. Du café sur mon chandail; ben oui, je suis maladroite et je marche trop vite. Du linge et des jouets qui traînent; ça met de la vie dans ma maison. Des dossiers éparpillés sur mon bureau; la preuve que je travaille fort ! Bébé porte des vêtements dépareillés; ça le rend encore plus mignon. La perfection est subjective. Et pour moi, mes imperfections sont presque parfaites.

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