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La mère indigne vs la mauvaise mère

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Parlons des vraies affaires. De la limite à ne pas franchir. T’sais, la ligne entre « Je ne suis pas une petite bonne femme parfaite » et « Est-ce qu’on doit appeler la DPJ ? ». Parce qu’on va se le dire, il y a tout une différence entre ce qu’on aime appeler une mère indigne, parce qu’elle n’est pas en tous points parfaite, et une mauvaise mère.

Être une mère indigne, c’est parfois lâcher prise et fermer les yeux quand ton plus jeune mange son troisième carré aux Rice Krispies avant le souper. C’est crier. Fort et trop souvent dans une semaine. C’est de s’en vouloir trop souvent aussi. Être une mère indigne, c’est faire semblant d’écouter les histoires sans punch de ton fils de sept ans en buvant ton sixième verre de vin. Oui, sixième. Pis ça ? Ça arrive.

Être une mère indigne, c’est parfois souvent être à boutte de ta semaine parce que ta vie va à mille milles à l’heure entre le travail, les pratiques de hockey, les soupers de filles, la belle-famille qui arrive à l’improviste, les soupers de famille – lire ici faire un pâté chinois en revenant de travailler en vingt-six minutes – les bains, les devoirs, la vaisselle. Être une mère indigne, c’est te pogner avec ton chum à travers tout ça. Te pogner fort. Devant les enfants, des fois. Parce que vous être juste pu capables. Pis si vous êtes pu capables, c’est justement parce que tu te fends le derrière à longueur de journée pour offrir le meilleur à tes enfants. Pis ça, ça ne fait certainement pas de toi une mauvaise mère.

Être une mauvaise mère, c’est crier, fort, tout le temps, sans remords. C’est ne pas nourrir, laver ou aimer ton enfant. Être une mauvaise mère, c’est souvent le signe que tu as besoin d’aide pis que tu n’es pas capable de t’occuper de quelqu’un d’autre que toi et même, des fois, de t’occuper de toi-même, pour un temps ou pour tout le temps.

Commences-tu à voir la différence ?

Avant de lancer la pierre ou de juger une mère à boutte, réfléchis un peu. Pense avec ta tête. Dis-toi bien que la mère indigne, c’est celle qui l’est aux yeux des standards de la maternité parfaite. C’est une bonne mère avec des forces et des faiblesse qui essaie chaque jour de donner le meilleur d’elle-même.

La Collaboratrice dans l'Ombre
LA COLLABORATRICE DANS L’OMBRE
Crédit : Pathdoc/Shutterstock.com

La Collaboratrice dans l'Ombre

La Collaboratrice dans l'Ombre est la couverture utilisée par toutes les collaboratrices de l'équipe qui souhaitent écrire des articles crus et criant d'une vérité sans filtre. Souhaitant exprimer et assumer leurs opinions sans pour autant blesser leur entourage immédiat, elles préfèrent alors utiliser le couvert de l'anonymat.

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8 Comments

  • « C’est crier. Fort et trop souvent dans une semaine  »

    je ne suis pas d’accord avec ce bout là.
    crier fort et souvent après son enfant je le place dans la catégorie « mauvaise mère » . je ne trie pas que ça doit être banaliser !
    C’est pas normal de crier fort et souvent après son enfant et si tu fais ça va chercher de l’aide et vite !

    • Elle dit justement : Être une mauvaise mère, c’est crier fort et trop souvent dans une semaine.
      Il faudrait peut-être lire correctement avant de commenter!

  • « C’est crier. Fort et trop souvent dans une semaine  »

    je ne suis pas d’accord avec ce bout là.
    crier fort et souvent après son enfant je le place dans la catégorie « mauvaise mère » . je ne trouve pas que ça doit être banalisé !
    C’est pas normal de crier fort et souvent après son enfant et si tu fais ca va chercher de l’aide et vite !

  • Merci!!! Soyons realistes. Nous sommes toutes des meres indignes car ca nous arrive à toutes d’etre à bout!!!! Reconnaissons le et arrêtons de jouer les offusquées quand c’est le tour de l’une de nous. Bon courage à toutes ?

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