Est-ce qu’on en fait un petit deuxième ?

J’aimerais qu’on en fasse un petit deuxième. Je veux que notre fille devienne l’aînée, elle est déjà une grande sœur dans l’âme lorsqu’elle joue avec des plus petits, elle est si merveilleuse, on ne peut pas s’arrêter là.

Est-ce qu’on en fait un deuxième ? Même si je t’avais promis que j’en voulais juste un, je ne savais pas, je ne pouvais pas savoir que c’était aussi magique d’être une maman. Personne ne m’avait expliqué ce que c’était d’aimer autant, à en avoir mal en dedans.

Un deuxième ? C’est terminé après, je te jure. J’ai le cœur trop grand, j’ai encore plein d’amour à donner. Je te vois aller, tu es un papa attentionné, aimant, t’as les bras assez grands et tu es assez fort pour en prendre deux en même temps.

J’aimerais avoir un benjamin. Je veux qu’on soit plusieurs à manger autour de la table, qu’on ait un million d’histoires à se raconter. Je veux l’accueillir sans avoir les doutes, les inquiétudes et l’inexpérience du premier. Je suis même prête à endurer une autre fois la torture de l’accouchement pour avoir un autre petit bout de chou à caresser.

Un second. Car un c’est bien, mais deux, c’est mieux. Je veux qu’on se casse la tête pour choisir un prénom, pour décorer une autre petite chambre. Je veux sentir le parfum de bébé sur les petits pyjamas à pattes bien empilés.

Je veux un bébé numéro deux. Car être enfant unique, parfois, c’est ennuyant. Étant moi-même enfant unique, j’aurais aimé avoir quelqu’un sur qui toujours compter, un ami pour la vie. Quand viendra l’heure où nous ne serons plus sur cette terre, ils seront deux pour s’entraider et pour continuer d’avancer. Mais c’est jute une raison parmi mille autres.

Même si on avance en âge mais parce que le temps est compté, est-ce qu’on en fait un petit deuxième ?