kissing couple winter

À mon meilleur ami, à mon amour

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À toi, l’homme que j’ai rencontré. À mon meilleur ami, à mon amour. Je sais que je ne suis pas toujours souriante et posée dans mes propos. Je sais que je ne suis pas toujours facile à vivre, et que je chiale souvent. Je sais que j’ai le commentaire plate pas mal plus facile que les thumbs up.

Mais aujourd’hui, il faut que je te dise que je l’ai vu, le comptoir plein de vaisselle propre et les quatre brassées de lavage pliées. J’ai trouvé la balayeuse dans le milieu du passage parce que tu l’avais passée. Je ne trouvais pas les biscuits pour le lunch de Petite Fille parce que tu avais rangé l’épicerie que tu avais faite à ma place. Et il faut que je te dise que ce n’est pas grave si t’oublies la tuque de Fiston à la garderie une fois de temps en temps parce que tu vas le chercher presque tous les jours pour me donner une chance de rentrer du travail sans courir.

Je voulais que tu saches que même si tu prends toutes les couvertures la nuit, j’ai jamais froid parce que tu me tiens au chaud dans tes bras. Pis ça me fait plaisir que tu me réveilles quatre ou cinq fois parce que tu te colles contre moi, que t’as besoin d’un bisou ou que tu voulais me dire que tu m’aimes.

C’est pas grave si ton assiette sale traîne dans l’évier même si ça fait cent fois que je répète de la mettre sur le comptoir. Ni de t’avoir dans le chemin quand j’essaie de faire le souper.

Ça me dérange pas d’entendre les enfants hurler de rire ou de me débrouiller seule pendant que j’enligne la routine pré-dodo parce que pendant ce temps-là, vous avez un fun pas possible tous les trois.

C’est pas grave si on est pas capables de se coller sur le divan, c’est toujours parce que les enfants sont blottis entre nous.

Pis je voulais te dire aussi que je trouve ça cute quand tu t’endors dans le salon à huit heures le vendredi soir parce que t’as donné tout ce que t’avais pour nous.

Tu te démènes pour nous. Tu nous as choisis comme famille, t’as choisi de nous aimer comme on est.

Et pour ça, pour toutes ces petites choses et grandes choses, je t’aime. Pas juste un peu. Pas juste beaucoup. À la folie.

Lydia
LYDIA
Crédit : pixabay.com

Lydia

Monoparentale depuis peu, je jongle comme possible entre ma charmante – la majorité du temps – fille de 5 ans (et demi maman!) et mon adorable – petit monstre – fiston de presque 4 ans, une job à temps partiel (pas si partiel que ça!) et les animaux de compagnie (à quoi j’ai pensé???). J’ai eu mon lot d’épreuves à travers les années et je suis enfin bien dans ma peau. J’assume pleinement ma folie, mes sarcasmes, mes sauts d’humeur et mes moments câlins et j’espère réussir à vous communiquer ma soif de vivre (ou de café, thé, jus, vin, selon vos goûts).

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