woman hangover living room

Hangover mom : la fois que t’as pris un coup

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T’sais, les lendemains de veille, tout le monde a déjà vécu ça. Que ce soit après avoir bu trop de Tornade un soir de l’été de tes seize ans ou après avoir abusé du vino à ton dernier souper de filles, tu sais c’est quoi le feeling du lendemain de veille.

Un lendemain d’abus de vino et de gin tonic, ça fait mal. Mais quand tu as des enfants pis que tu te réveilles lendemain de veille, ça fait cr*ssement mal. Entre ça ou un coup de bûche sur la gueule, t’hésites encore.

T’as mal à la tête. T’as soif. T’as tellement soif que tu te mettrais une hose dans le derrière. T’as mal à la vie, comme on dit. Tu penses, en fait tu es certaine, que tu vas mourir avant la fin de la journée. T’as même été faire une recherche Google pour voir si on pouvait vraiment mourir de ça et tu penses même écrire une lettre d’adieu.

Tu as des enfants pis  je sais que t’es une bonne mère. Sauf, les lendemains de veille. Un lendemain de veille, tu peux facilement devenir une mère indigne assumée.

Il est 7h12, les petits ont faim, toi tu as le goût de vomir ton souper de la veille. Tu hésites entre leur crier, avec ta vieille voix de fumeuse occasionnelle, d’aller se chercher une barre tendre ou de leur lancer une boîte de pattes d’ours dans le salon comme on lancerait un morceau de viande aux lions.

Tu te lèves de ton lit. Tu verses une larme. Tu regardes l’heure. Il est 7h34. Tu étais certaine que cela faisait au moins une heure que ton corps te faisait souffrir. Mais non. Ça fait seulement vingt-deux minutes que tu as ouvert les yeux, fille, pis tu vendrais un de tes reins pour qu’il soit déjà 20h00, heure à laquelle tu couches tes enfants et que toi, tu reprends normalement miraculeusement vie.

En bonne mère indigne, tu espères qu’il pleuve une journée de lendemain de veille. Comme ça, tu peux mettre en boucle le film la Reine des neiges sans trop te sentir coupable de ne pas faire quarante-deux activités avec les kids.

Un lendemain de veille maternel, c’est rempli de belles promesses et de culpabilité. Tu te sens coupable de ne pas faire des muffins aux bananes avec ton plus jeune ou de faire fuck-off-le-bœuf-bourguignon-à-soir, je fais livrer de la pizza. Tu te promets que c’est la dernière fois. Que pu jamais tu vas boire de ta vie. On a toutes déjà dit ça, t’sais. Jusqu’au prochain vendredi soir, quand tu vas avoir ta semaine dans le corps, je veux dire, ta semaine dans le derrière, pis que pour fuir ton zoo, la soif va te prendre.

Fait que tu vas ouvrir une bouteille de rouge ou deux ou …

Accroche-toi, ça va aller mieux demain matin.

La Disgracieuse
LA DISGRACIEUSE
Crédit : flickr.com

La Disgracieuse

Je suis mère de deux kids : un gars, une fille. Un préado de sept ans qui utilise le NON-MAIS beaucoup trop souvent dans une journée et une petite puce de deux ans qui frôle le terrible two (je sens que dans pas long, elle va avoir les 2 pieds dedans). Mon chum est coupé. Fini, pu jamais, comme dans l’expression « S’il-te-plaît bon dieu pas de bébé 3 ou je vais devoir en vendre un pour ma santé mentale ». Vulgaire à mes heures, je suis aussi la pro des malaises. Je ne suis pas barrée, je manque parfois de tact, mais ça fait mon charme. Ce que j’aime surtout, c’est de défaire l’image de la petite mère parfaite. Suivez mes aventures, je n’en manque pas !

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