boy nature winter

Tout ce que j’ai

boy nature winter

Sais-tu, mon grand, à quel point je t’aime? En fait non, je pense que tu n’en sais rien. Laisse-moi t’expliquer.

Avant de te mettre au monde, je vivais pour moi. Les décisions, je les prenais en pensant à mon petit nombril. Mais ça, c’est jusqu’au jour où on a coupé le tien, ton petit nombril. Parce qu’à compter de ce moment-là, toutes les décisions que j’ai prises, je les ai prises pour toi.

Tu es arrivé dans ma vie avec toute ta pureté. Tu en avais des choses à apprendre, tu en avais du chemin à parcourir. Je ne me suis même pas posé la question, c’est venu naturellement. Je me suis engagée à t’apprendre la vie, mon garçon.

Je t’ai aimé dès le premier instant où j’ai su que tu avais fait ton petit nid en moi. Et ça, à en croire les livres, tu le ressentais déjà. Je n’avais aucune idée à quoi tu allais ressembler, ni quel genre de personne tu allais devenir. Pire encore, je ne savais même pas comment j’allais t’aimer. Parce que crois-moi mon homme, ce genre d’amour-là, ça ne s’explique pas.

Et puis ça m’a frappée de plein fouet. C’était ça l’amour. Rien à voir avec le reste. Le prince charmant pouvait aller se rhabiller. J’aurais tout fait pour toi, je t’aurais tout donné, tout ce que j’avais, dès le premier jour. J’allais au moins essayer de te donner le meilleur de moi, ça tu pouvais en être certain.

J’ai fait du mieux que j’ai pu. J’ai frisé la folie par moments. Parce que tu sais bonhomme, quand on possède le truc le plus précieux sur terre, on ne veut pas se planter. On veut la perfection. Et la perfection, tu le sais autant que moi, ça n’existe pas. J’en ai usé des cordes de remords à force de vouloir être la mère parfaite. J’en ai braillé. Mais dans le fond, c’est en plein là que je me suis plantée. Solide. Parce qu’à force de jouer la mère parfaite, j’ai juste essayé de faire de toi une personne qui le serait tout autant. Et ça, c’est beaucoup trop te demander.

Ça fait que je me suis donné le droit d’être imparfaite. Parce qu’en le faisant, c’est comme si je t’aidais à réaliser que toi aussi, tu ne devais pas être parfait. C’est comme si je nous enlevais un poids de sur les épaules. Le poids de la perfection.

Je la vois maintenant la personne que tu deviens, même si tu en as encore tellement à apprendre. Je le vois dans tes yeux, le bonheur. Je la vois dans tes yeux, la bonté. Et j’en suis fière. Parce que c’est moi qui te les ai montrés, mon petit homme. Parce qu’à travers toute les fois où j’ai été trop, ou pas assez, toutes les fois où j’ai échoué, j’ai réussi.

J’ai réussi à t’apprendre à aimer et à vivre, mon gars. Et ça, c’est tout ce que j’ai à te donner.

Je t’aime xxx

Maman Yin Yang
MAMAN YIN YANG
Crédit : pixabay.com

Maman Yin Yang

Maman, femme et professionnelle à temps plein, j’essaie d’être à la fois la meilleure petite sœur, amie, collègue, descendante et voisine à temps partiel. Alors pourquoi ne pas ajouter un autre défi et tenter de devenir à mon tour la blogueuse qui saura vous faire sourire, même dans vos pires moments? Maman de deux garçons, un grand et un plus p’tit et mamange d’un petit ange qui souffle ses bougies du haut de son petit nuage, je vous confirme que ma vie est une succession de rebondissements qui sauront sans aucun doute être les précurseurs de billets fort distrayants!

Plus d'articles

Post navigation

1 Comment

  • Votre article parlé tellement à la maman un peu (complètement) perdue que je suis….
    Ça fait tellement de bien de ne plus se sentir seule ! Merci …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *