desesperate woman black and white

Je suis à boutte de toute

desesperate woman black and white

J’ai vécu la pire année de ma vie. Je ne pensais pas que l’on pouvait autant broyer du noir. Moi, la femme forte, celle qui croit que tout est possible, j’ai frappé un solide mur. Je ne sais pas encore si c’est une dépression, un burn out, ou un je-suis-à-boute-de-toute-calice mais j’ai clairement frappé un mur.

T’sais, même aujourd’hui, dire qu’on a touché le fond, c’est encore tabou, c’est mal vu et mal jugé. Les gens vont te dire que ben voyons donc, t’as rien qu’à reprendre sur toi, que dans leur temps… Mais je ne suis pas dans leur temps.

Même si je ne suis pas super fière d’avoir flanché, d’être tombée à genoux et d’avoir trop souvent pensé au suicide dans les derniers mois, je ne m’en cache pas. J’adopte la même attitude que lorsque j’ai pris la décision de ne pas allaiter. J’assume. Tranche de vie. J’assumais tellement de ne pas allaiter que t’aurais pu réunir dans une même pièce le maire Coderre, mère Teresa et ma chum la plus persuasive que je connaisse, qu’ils n’auraient pas réussi à me convaincre du contraire. Une chorale d’infirmières pro-allaitement ne m’aurait même pas ébranlée.

Bref, pour revenir à mon année de marde, j’ai vécu plusieurs épreuves et embûches qui m’ont peut-être poussée en bas de la falaise. Mais ce n’est pas ça, le problème. Le problème, c’est la santé mentale. Quand la tête te lâche. Quand le corps te lâche. Ce n’est pas le nombre de jambettes que la vie te fait qui fait en sorte que tu tombes. C’est ta capacité mentale à encaisser les coups. Pis c’est pas être faible de tomber. Même si c’est dur à accepter. C’est, au contraire, de respecter ses limites et de se choisir pour mieux se relever.

Je me relève tranquillement de mon dernier combat dans le ring avec ma tête et mes pensées noires. T’sais quand tu penses que tu vas mourir tellement que t’as mal en dedans.

J’étais à boute de toute. Faire la vaisselle devenait aussi lourd que de monter le Kilimandjaro à genoux. Je suis même allée à l’hôpital, seule, en pleurs, parce que j’espérais qu’on me sauve de moi-même. Dans ces moments-là, te jeter en bas d’un pont devient une solution.

J’en parle ouvertement aujourd’hui parce que je sais que je ne suis pas la seule. Que la dépression, les idées noires, touchent beaucoup de gens. Ça touche beaucoup de femmes qui sont à boute de toute. J’aimerais seulement te dire à toi, la femme à boute de toute, que t’es pas seule. Et ose en parler. Ose dire autour de toi que ça ne va pas. Ta famille et tes amis n’auront pas de solutions. Ils auront peu de moyens de t’aider mais ils vont comprendre. Ils vont comprendre pourquoi t’es plus la même depuis les derniers mois et pourquoi, parfois, t’as juste besoin d’un câlin, dans le silence.

Et je te mets un dix sur la table que le bonheur va finir par revenir cogner à ta porte. C’est un p’tit cr*ss ça le bonheur. On lui fait confiance et trop souvent il nous trahit. Mais je te rassure, même s’il t’a fait la gueule un petit moment, il finira toujours par revenir te rendre visite, et souvent, au moment où tu t’en attends le moins.

La Disgracieuse
LA DISGRACIEUSE
Crédit : pexels.com

La Disgracieuse

Je suis mère de deux kids : un gars, une fille. Un préado de sept ans qui utilise le NON-MAIS beaucoup trop souvent dans une journée et une petite puce de deux ans qui frôle le terrible two (je sens que dans pas long, elle va avoir les 2 pieds dedans). Mon chum est coupé. Fini, pu jamais, comme dans l’expression « S’il-te-plaît bon dieu pas de bébé 3 ou je vais devoir en vendre un pour ma santé mentale ». Vulgaire à mes heures, je suis aussi la pro des malaises. Je ne suis pas barrée, je manque parfois de tact, mais ça fait mon charme. Ce que j’aime surtout, c’est de défaire l’image de la petite mère parfaite. Suivez mes aventures, je n’en manque pas !

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61 Comments

    • Je me vois en toi je veux juste que tu sache que tu peux compter sur moi et je veux que tu sache que nous(moi et toute ta famille) somme là pour toi ❤️

  • Salut je voulais te dire merci mais qu’il n’a pas juste les femmes qui sont atteinte de cela. Javais là plus belle année de ma vie jusqu’à mi juillet et tout c’est mi à chambouler sans cesse et même encore aujourd’hui je ne sais pas cmoment en sortir et laisse moi te dire en dedans de moi dans le silence je me meurt sans cesse et osé pas en parler justement. Tu sais oui ton texte me fait du bien mais je sais que je ne suis pas seul mais j’aimerais tellement que cette douleur puisse pour de bon partir d’où elle vient je n’ai pas demander de subir sans cesse ce qui m’arrive depuis la 2ieme moitier de l’année.

    • ma belle vanessa COMME J,AI DE LA PEINE de me priver de voir mes petits enfants je ne sais pas quoi j,ai fait pour mériter ca et aussi de ne pas recevoir de tes nouvelles que j,appreciait beaucoup, je reste ta grand-maman malgre tout passe de belles fête entourée des petits je vous embrassevtendrement ALY.

  • Lâches. Pas ma belle. La dépression ou tout autre maladie, ça se soigne et se contrôle. Ça va faire 10 ans cette année que j’ai fait ma dernière dépression majeure.. mais le spectre de la dépression est toujours la… c’est un peu comme un alcoolique qui a arrêté de boire… c’est un jour à la fois… bon courage et toi et à toutes celles qui sont dans la même situation… la vie est bien faite, un coup que vous allez commencer à demander de l’aide, les bonnes personnes vont se placer sur ton chemin. Xxxx

  • moi qui pleurait en smoment et en ouvrant se message je me suis vue dans tes paroles merci merci profondement…

  • Il est vrai que nous sommes pas seul à vivre cela mais nous venons à un point que l’on s’isole. On voudrais juste que la vie s’arrête un certain temps pour ce reposer de tout ce qui nous mets à bout. Un jour à la fois, un action a la fois et ce féliciter nous même. Le bonheur n’est pas loin et il ne fait pas de bruit. Le bonheur, il est où? Souvent on sent rend compte après qu’il etait juste la.

  • J’ai tellement l’impression que c’est moi qui l’ai ecrit wow. Merci sa me redonne courage a continuer a avancé.

  • Merci pour ce beau témoignage. J’ai vécu un enfer similaire il y a quelques années qui a duré pas moins de 2 1/2 ans en tout. Ça été la pire expérience de ma vie et j’étais persuadée que je ne m’en sortirais jamais. Et pourtant… Aujourd’hui, le soleil est revenu dans ma vie, j’ai trouvé mon équilibre et j’oeuvre maintenant comme bénévole pour offrir du soutien aux gens en détresse. J’espère que plusieurs personnes actuellement dans une situation similaire vont lire ton texte. J’aurais bien aimé le lire moi à l’époque 😉

  • Très beau texte surtout remplie de franchise chapeau à toi d avoir partager ça aidera sûrement quelqu un a comprendre pourquoi du pourquoi….t se Ce cher bonheur il est la si pres que parfois on l oublie…bravo pour ces lignes ç est très touchant xxxx

  • Crime, j’ai l’impression d’avoir écrit ce texte. Présentement tu me fais le plus grand bien. On prendra un café ensemble quand nos têtes seront revenus sur nos épaules. Xox

  • Je suis dans cette période présentement je vien de passer 1 mois à l’hôpital psychiatrique pour tentative de suicide…et tout le reste…pas facile et je me sens laisser a moi même encore…et les gens de notre famille ou entourage ne comprennent pas…mais MERCI pour ce texte j’adore xx

  • C’est dans ces temps de merde qu’on apprend tout ce qui est nécessaire pour les autres coups durs. On apprend à s’entourer, à prendre la vie un peu plus douce, à vivre une vie plus créative, à refaire confiance à au moins quelqu’un pis à marcher dehors au grand air parce que c’est lui qui nous donne le souffle de poursuivre un pas à la fois, même s’il est traînant et le chemin semble interminable comme un enfant qu’on amène à la messe le dimanche.

  • Oh! Lala! Combien je comprends! J’étais là l’an dernier à la même date. Sans une goute d’énergie, à pleurer toute la journée, sachant très bien être aimée et qu’il y en avait des bien pire que moi (guerres, sans abris, etc). Mais c’est plus fort que nous. On est à bout! ?? Et cette année, je suis revenue comme avant, grace à mes petite pillules magique. Pas le choix, c’est la machine qui fonctionne plus bien. Oui, y’a pleins d’embûches, de durs moments, et on croît qu’avec le temps ça va se replacer. Mais quand les idées noires sont là, allez -voir un médecin. La machine a besoin d’un bon entretien, et d’un boost! Merci

    • Tellement d’accord avec toi ! Et tranquillement on arrive à redémarrer la machine, puis on regarde en arrière et on s’aperçoit qu’on a réussi à s’en sortir … grandie ! Beaucoup de gens ont des préjugés envers la médication, mais ça donne un méchant coup de pouce quand on a atteint le fond du baril. Ça nous aide à rebondir et à retrouver goût à la vie!

  • Ce qui rend les gens comme cela c’est la perfection!
    Vouloir être la parfaite maman,
    la parfaite femme de maison,
    la parfaite conjointe.
    la parfaite dans son travail.
    Quand on se laisse avoir par la perfection
    on fini par être à bout et si on se rend vraiment au bout.
    Ben on tombe et le retour est long mais on apprend à
    mieux gérer le quotidien et surtout la fatigue.
    Surcharger sa vie n’est pas cool, loin de là.
    Je sais de quoi je parle pou y être allée,
    Prends soin de TOI.

  • Il ne faut pas être gêné pour se procurer de l’aide! La personne qui nous écoute est celle qui comprend et nous entend vraiment.

  • Merci 🙂
    Le fait que la santé mentale est tellement tabou rend la situation encore pire quand on est dedans. C’est vraiment difficile de s’en sortir surtout quand on a pas l’énergie pour rien faire. Bon courrage, je te comprend.

  • Merci. Moi aussi ca allai pas bien et encore v la deux jours un medecin ma diagnostique burn out Pas facille d essayer de s en sortir avec des gens autour qui ne comprennent pas Une chance mon conjoint et meilleur ami pere de nos enfants est la et plein de compassion comprend et accepte ma maladie mental parce burn out c est seulement une ptite breche sur le reste. Merci de me faire sentir normale c est pas souvent que ca arrive

  • J’ai vécu vingt ans sur 27 de mariage cette situation avec mon ex femme. La patience, les therapies, le sommeil
    qui est tres important, la confiance que la personne va s,en sortir et le lui dire, lui demontrer, l,encourager va faire
    qu,elle va prendre confiance en elle et a la vie, avec beaucoup de patience. La maladie est que la personne veut
    aller au dela de ses capacites comme wonderwoman et sa sante s,en ressent jusqu,au point ou elle est a bout et n,est
    plus capable, etant au bout de ses ressources. Il ne faut pas la prendre comme folle mais malade souvent de trop aimer et vouloir performer plus qu,elle en est capable. Elle s,en est sortie avec succes et meme divorces nous sommes demeures les meilleurs amis du monde, au grand bonheur de nos enfants, et petist enfants car peut importe l,occasion, nous sommes toujours ensemble pour leur en faire profiter ainsi que nous memes.

    Donc, il ne faut pas se decourager mais plutot regarder ver l,avenir et ne pas lacher mais surtout avoir confiance.

  • J aurais bien aime partager cette article a une amie qui elle a perdu son combat et qui en plus ne la pas laisser paraitre.
    Lundi matin 5 dec 2016 la nouvelle est tomber « suicide « d’une amie maman, 44ans,2filles, 20 et 22ans.
    Merci pour ton texte il adoucit la douleur qu’elle a laisser ds mon coeur.N »explique pas ses raisons mais confirme qu’elle avait une immense douleur pour en arriver la.

  • Magnifique texte!!! Merci au nom de toutes celles qui se sont fait traiter de faible ou même de folle.
    Les gens qui tombent, ils sont loins d’être faibles… ils ont tombé parce que justement ils ont encore plus essayé d’être forts que bien d’autres!
    Merci aussi au nom de ma mère et moi 🙂

  • Cela prend beaucoup de courage pour le dire publiquement. Bravo.
    La plupart d’entre vous connaissez probablement déjà les ressources, mais pour le bénéfice de ceux qui ne les connaîtraient pas, je vous invite à contacter Info-Santé ( 811 ) et de choisir le menu «info-social» pour parler à un travailleur social, 24h sur 24, 7 jours sur 7. Je vous réfère au service du 211 pour le répertoire des services communautaires, ou encore à votre CLSC, qui vous dirigera vers l’aide adéquate.
    Vous n’êtes pas seuls.

  • J’ai vécu une dépression majeure il y a 2 ans. J’en parle ouvertement souvent car pour moi il n’y a aucune honte!!! J’ai été forte longtemps trop longtemps. Et souvent les gens sont mal alaise. C’est triste…. Maintenant je vais beaucoup mieux. Merci pour ton message xx

  • Salut la disgracieuse, j ai une cocotte en garde partagée et un papa monoparental.J ai beau me dire que tout va changé un jour mais ce n’est pas vrai que le bonheur va te tomber sur la tête(comme le ciel dans les Astérix). J’ ai beau m’imaginer heureux jle suis pas. Séparation difficile,pas encore divorcé et problèmes avec l’EX! Jme dis c le jour de la marmotte.Jsais pu où donner de la tête. Enfin…merci d avoir écouté ce que j ai sur le coeur.

  • J’ai vécu LA même chose il y a qq année ET JE me revoies dans ton texte!
    Aujourdhui après presque 5 ans JE PEUX dire que je vais TRÈS bien! Je me rattache aux petites choses de la vie telle que regarder la neige tombée!
    Prend soin de toi!

  • Bravo!! Je vis justement une année de marde et j’en ai parler haut et fort. Apres 3 mois en psychiatrie, je suis plus forte mais pas encore sorti du bois.
    Merci sa fait du bien de savoir que nous ne sommes pas seul.

  • « T’sé quand tu penses que tu vas mourir tellement que t’as mal en dedans ». Mon amie disait cette phrase souvent, elle ne l’a dit plus maintenant. Elle a fait en sorte que sa souffrance arrête. Elle s’est lancée d’un pont et elle en est morte. Ton message me rappelle sa dure souffrance et je souhaite qu’il donne espoir aux gens qui se sentent concernés. Mon amie avait une maladie mentale qu’elle a endurée 39 ans, elle avait un TPL (trouble de personnalité limite » ) et elle se sentait constamment jugée. On doitbarrêter de juger, car les gens atteints souffrent terriblement. On ne juge pas quelqu’un qui a un cancer. La maladie mentale est un cancer qui ronge l’âme.
    Merci pour ton message

  • Merci sincèrement. Tu viens de mettre par écrit mes maux (mots) dans les 2 sens….
    Encourageons-nous, après la dépression il y a la vie!

  • Beau texte émouvant. Nous vivons tous des périodes difficiles un jour ou l’autre. Un élément important est d’accepter l’aide, l’autonomie se n’est pas de tout faire soi même, c’est de savoir où trouver des ressources. Lorsqu’on touche le fond c’est le bon moment pour se donner une pousser et revenir à la surface. Un retour à la base s’impose, alimentation, exercice, sommeil, groupe d’entraide / famille / amis. Médecin, médication et thérapie selon ses besoins. Le goût de mourir est avant tout le goût de vivre autrement. Bon courage à toi qui vit des moments qui te dépassent. Tout à une fin même les mauvais moments. Je termine avec le psychologue Émile Coué avait la phrase d’autosuggestion suivante: Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux. Il conseillait de la répéter 20 fois matin et soir.

    • J’ajouterais que le suicide est une solution permanente, à un problème temporaire! On s’en sort, n’en doutez pas! Mais avec de l’aide! Pour ma part, ce fût avec thérapies et anti-dépresseurs car j’étais rendue trop loin dans mes idées noires. Il faut accepter que pour l’instant nous sommes impuissants devant cette souffrance qui prend toute la place. On s’entoure de gens qui nous aiment et nous soutiennent par leur écoute et leur non-jugement. Courage! On s’en sort grandis et on est une meilleure personne, car plus sensible à la souffrance des autres et donc encore plus humaine.

  • Salut chère forte dame ,
    Merci encore pour ce beau et sincère témoignage , je me vois définitivement dans tes mots et lires , je ne sais plus où donner la tête actuellement, je reste remplie d’espoir et persévérance et bcp d’entraînement qui est mon refuge .
    Bravo d’avoir pris la peine de nous faire part de ton beau témoignage.
    Des câlins fort à toi et dont on a tous besoin.
    Bises.

  • Mmm j’airais tellement aime mon mon ex lise ca… quelle
    S’accroche a la vie… malheureusement il est trop tard 🙁

  • Merci beaucoup. Ça me rejoint beaucoup. Année de marde 2016. Je suis au boute du boute moi aussi. Va donc faire comprendre ça à ton Service Santé . C’est pas comme se casser une jambe ou bras parce que ça parait pas, le mental. Y comprennent pas ça qu’une journée ça va et l’autre ça va pas pantoute. En-t-k, ça démontre que je ne suis pas seule dans ma noirceur.

  • Bravo pour ton texte !!! De partager ton vécu, mais surtout de mettre KO les tabous … Ça fait toujours du bien de voir, de lire que je ne suis pas seule dans ma situation et surtout que je ne suis pas folle ?

    Il ne faut pas lâcher, le bonheur reviendra, car le soleil revient toujours après l’orage ?

  • Salut!

    Est-ce que tu sais ce qui te met dans cet état? Y a t-il des choses dont tu as l’impression de faire qui vont dans le sens contraire de tes désirs profonds? Parfois la dépression est un signal d’alarme qui n’est pas inutile, mais ça demande d’être attentif (l’aide d’un psychologue peut aider).

    C’est de santé de t’extérioriser comme tu le fais, bravo à toi :)!

  • Hello, quel courage t écrire ce texte. Bravo pour cette belle démarche. Merci de nous faire partagé ton histoire, ton vécu afin de casser tout les tabous!!! Il y a encore de la vie après la dépression et les coups durs de la Vie. De l’espoir. Courage je t envoie plein de belles ondes positives et de la joie, garde le smile! Merci pour ton message.

  • Les temps sont rendus extrêmement difficiles. Le travail, la pression de la famille, de tout faire avant 30 ou 40 ans. Sincèrement, il faut se laisser aller, vivre. Oui on va avoir des périodes de stress, des comptes qui rentrent. Mais le laisser aller est sous-estimé. Il faut en faire plus et se libéré de toute mauvaise onde de la vie.

    D’un gars qui a été 10 ans en dépression.

  • Merci pour ce texte si près de ma réalité en ce moment. Moi qui me croyait bien forte de vivre les derniers mois… mon corps a dit « stop » et depuis je descend vers ce cauchemar. Idées noires, tristesse continuelle, tout, mais tout est une immense colline à monter ! Même prendre ma douche. Tout devient un effort. J’ose espérer que le bonheur va revenir. Je consulte une psychothérapeute et mon médecin de famille. Je suis en réflexion si je ne vais pas avoir besoin d’une médication pour m’aider. J’y réfléchi. C’est difficile tout vivre ça dans l’isolation. J’ai perdu l’envie de tout. C’est épeurant. Je lis des articles et des blogues pour m’encourager. Je ne veux tellement pas rester comme ça pour le reste de ma vie. Comment savoir que Le Soleil va revenir ?
    J’y pose tous mes espoirs ! Bon courage aux personnes qui vivent ça en ce moment. Espérons que la vie va nous apporter du bonheur par la suite ! Merci encore pour l’écriture de ce texte ! ❤️

  • Merci beaucoup!!
    J’ai moi aussi perdu pied cette année, pis j’ai aussi réalisé que certaines personnes de mon entourage était vraiment là pour moi, et d’autres non. Dans ces moments là on est pas du monde et bien souvent on éloigne par nos actions et gestes les autres. Mais ceux qui restent et comprennent notre déchéance, nous sauvent la vie. On est pas seuls.
    Merci d’avoir partagé, et bonne vie. Avec ce texte, tu as sauvé au moins une personne, moi.

  • C’est fou! C’est tellement vrai! Quand la tête ne suit plus, le corps se charge de te le faire comprendre qu’il faut que tu prennes soins de toi! Personnellement, j’avais toujours la tête engourdie. C’était tellement intense que je pensais même avoir une tumeur au cerveau. Pour ce qui est des idées noir, de mon côté j’avais plus envie de dormir 6 mois, 1 an…..mais j’ai jamais eu envie perdre la vie! Des douleurs dans tout le corps….c’est fou comme ça s’installe petit à petit….on voit pas arriver le mûr!! Et un matin, tu te lèves et tout devient infernal et insurmontable! Tu cherches ton air, tu cherches de la couleur, mais tu n’y arrives tout simplement pas! C’est long aussi avant d’accepter que tu es malades…..mais même si parfois tout est gris ….il y aura toujours un levé de soleil qui éblouira ta journée! Apprendre à s’écouter, se respecter et mettre ses limites….moi c’est ce que je retire le plus de cette période sombre parce que oui ce n’est qu’une période, ça fait son temps mais on apprend!!

  • Ton texte me touche tellement! Ouff! J’en pleure! Moi la femme forte qui n’a peur de rien, qui a toujours carburé au stress, au challenge, qui a vécue tant de choses et toujours sorti la tête haute mais là, j’ai juste pu de jus!!! Le travail qui est rendu a la maison a pris toute la place dans ma tête. J’en stress jour et nuit! J’ai dû m’arrêter, j’ai due ME choisir.

  • Wow aujourdhui jai lu ce texte et ses aujourdhui que jen avais besoim une maman a bout jen suis une et je me suis pas cacher pour aller chercher de laide ses pas facile non mes merci decrire ses beau texte car tu vien de rassurer une maman qui est au bout du rouleau et je voie de lespoir grace a ton texte ??

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