woman crying at home

Parfois, tu es cette maman qui pleure

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Tu ne te passerais plus de ces magnifiques petits êtres humains qui remplissent ton cœur de joie mais qui remplissent aussi ta vie de nouvelles tâches à accomplir. Être maman t’a apporté tout un tas de nouveaux rôles à jouer dans ta vie, rôles que tu occupes de façon magistrale la très grande majorité du temps. La maman qui cajole, la maman qui soigne, la maman qui nourrit, la maman qui console, la maman qui écoute, la maman qui punit, la maman qui rigole, la maman qui embrasse, la maman qui range, la maman qui lave, la maman qui s’inquiète, la maman qui travaille, la maman qui aime de tout son cœur… Mais il y a des matins où tous ces rôles te pèsent lourd sur les épaules. Tu enfiles donc celui qui te plaît le moins, celui que tu tentes d’éviter à tout prix : tu deviens la maman qui pleure. Cette maman que tu préférerais ne jamais être.

Certains soirs, quand le bébé n’arrive pas à dormir, que tu n’en peux plus et que tous tes efforts pour le consoler sont inutiles, tu pleures en silence en berçant ton petit poupon, en te demandant comment tu feras pour passer au travers d’une autre nuit.

Certains jours, tu ne te sens tellement pas à la hauteur quand tu te compares avec toutes ces autres mamans que tu considères parfaites, qui semblent réussir tout mieux que toi, que tu pleures de culpabilité de ne pas leur arriver à la cheville.

Après certaines semaines complètement folles, quand tu n’as pas repris ton souffle depuis le lundi matin, que tu enlignes les journées les unes après les autres sans aucun répit, tu éclates en sanglots sur le sofa après avoir réussi à coucher ta marmaille, exténuée.

Certaines nuits, tu repasses en boucle dans ta tête la discussion houleuse que tu as eue avec ton chum dans la soirée, tu te sens si incomprise et tellement frustrée que tu verses des larmes sur ton oreiller avant d’être capable de trouver le sommeil.

Parfois, quand les enfants hurlent dans la voiture et que tu as douze mille commissions à faire avec eux, que tu es écœurée sans bon sens de les entendre s’obstiner sans arrêt, ta soupape saute et tu te mets à hurler toi aussi, les yeux remplis de larmes de colère, pour qu’ils se taisent enfin.

Il arrive que certains soirs, tu sois si épuisée par la vie que tu mènes, que tu verses des larmes en écoutant les nouvelles de vingt-deux heures. Il y a même des films pour enfants qui te font le même effet, t’obligeant à expliquer ton malaise à tes petits qui n’y comprennent rien.

À l’occasion, lorsque tu essaies de remettre ta carrière dans tes plans de vie et que tu dois constater qu’il faudra renoncer à passer autant de temps que tu le souhaiterais avec tes petits amours, tu dois essuyer tes larmes du revers de la main avant que tes collègues ne s’en aperçoivent.

Il y a des matins où tu te sens vraiment bien jusqu’au moment où tu entends cette chanson à la radio, celle qui te rappelle ta folle jeunesse où tes responsabilités familiales n’existaient pas encore. Et là, tu tentes tant bien que mal de refouler ces larmes de nostalgie qui te remontent dans la gorge.

Puis il y a des jours où tu vois les vêtements sales qui s’accumulent, la pile de vaisselle qui n’en finit plus de monter dans l’évier, la salle de bain plus crottée que jamais et tu éparpilles quelques larmes ici et là en constatant que tu as perdu le contrôle de la situation.

Certains jours sont plus sombres. Lorsque tu remets ton couple en question, quand tu penses tout quitter. Lorsque tu vis le deuil de ce bébé qui a cessé de grandir en toi. Ces jours-là, tu pleures jusqu’à en perdre le souffle. Tu pleures de désespoir.

D’autres nuits, lorsque tu attends depuis des heures à l’urgence avec la chair de ta chair parce qu’il se tousse les entrailles, que tu te sens tellement impuissante face à cet enfant que tu ne sais pas comment soigner, tu pleures ton inquiétude devant les visages impassibles des autres patients de la salle d’attente.

Des fois, tu pleures aussi juste parce que tu as l’impression de porter le monde sur ton dos.

Et toutes ces fois-là, tu as eu honte. Honte de ne pas être assez forte, assez solide. Honte de laisser cette partie de toi s’exprimer.

Ma belle maman, si tu savais.

Nous sommes toutes comme toi. Nous avons toutes nos moments de fatigue, de tristesse, de découragement. Ça ne fait pas de nous de moins bonnes mamans, au contraire. Ça fait de nous des mamans humaines.

Et n’oublie jamais que le plus petit sourire de tes amours arrivera toujours à sécher la plus grosse de tes larmes.

Et que ça prend un peu de pluie pour faire apparaître un arc-en-ciel.

Crédit : AMJ Fotografia/Shutterstock.com

Audrey Roy

Super-maman de trois enfants dans la trentaine avancée, directrice en chef de ma famille reconstituée (presque) parfaite, ma vie est une source inépuisable de délires familiaux à écrire. Étant une ex-abonnée de l'organisation extrême, le petit dernier m'aura appris que le lâcher-prise est une valeur sûre pour survivre à mon quotidien. Fière mère indigne, écrire est pour moi un véritable plaisir coupable. Au plaisir de vous faire sourire (et de vous faire sentir moins seules dans vos tourments).

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74 Comments

    • Oui moi aussi !! Ouff. On lache pas les mom moi je suis dans la phase du 8 ans La discipline je ne sais plus comment faire ….

      • J’ai versé ma petite larme aussi. Tu as trouvé les mots juste, merci.

      • Oufff moi aussi je suis complètement décourager et désespérée
        Rien ne fonctionne il me répond , il me,insulte,il me narguer, aucune conséquence ne fonctionne ….oufff…

    • Wow on vien decrire ce que jesais d’expliquer et faire comprendre à ma famille de 5 enfants et le plus grand bébé mon mari lolllll. Merci .. très beau et surtout plein de veriter .

    • Superbe et telement vrai.Heureux de voir que nous vivons tous nos heures sombres. Tous , ah ben non les pères c est bien connu ne s occupent pas des enfants et s entendent juste dire par leur chef que les jours enfants malades sont pour les femmes. Je passe bien plus de temps avec mes enfants que ma femme, mais comme je suis un homme c est certainement plus simple. L égalité H/F sera effective lorsque ce genre de texte ( certe très beau ) parlera du parent et non de  » La Mère  » .

      • Je pense pareil que toi on es pu dans le anner 50 crisss on parle aujourdhui des parents et non d’un seul et c pour dire dans le temp a treize enfants c sur ses découragent mais a un maximum de 5enfAnts par familles pis que les hommes s’occupe autant des enfants ke les femme sait un texte qui tien pas debout

      • Non ne le prenez pas comme ça. C’est tout simplement que ce texte à été écrit par une maman. Nous, les femmes savons que ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. Bravo à vous d’être un bon papa.

      • Lolllll cest vrm drole de dénigrer un texte de la sorte…..prend dont le temps de comprendre que la femme qui a rédigé ce texte ne s’adressait pas à toi!!!! Srx vous avez vrm le don de chercher des poux où il en a pas….si tu te sens visé met le chapeau un point cest tout sinon laisse vivre le monde bonyeu!!!!

  • Quel beau texte!!… Je me reconnais tellement dans ce que tu as écrit… Merci d’avoir écrit ce texte si touchant qui met un baume à mon cœur de maman « imparfaite »!! ❤️

  • Merci de réfléter à voie haute ce que plusieurs mamans pensent tout bas…. texte trés touchant qui fait réfléchir ?

  • Je me suis reconnue dans tous ce que je lisais. Merci de partager et de m’aider à me sentir moins seule.

  • oufff tres touchant et tellement vrai jai pleurer en te lisant car tu nous ma tellement bien décrite et Jai je pourait ajoute j’ai pleure car je suis une maman a la maison qui a de gros problème de sante et que jai souvent impression de ne pas pouvoir donner le 100% de moi même chaque jour du au douleur ……
    merci merci tellement moi ….xoxox

    • Je vie présentement la même chose que toi peut-être pas pareil mais je me reconnais à 100 pourcent dans ce que tu vien d’écrire … J’aimerais beaucoup communiqué avec toi si tu veux ?

  • Merci de mettre des mots si juste pour exprimer comment la pression de tous les jours pèse souvent sur mes épaules … juste de te lire les larmes coulent !!

  • Merci! Merci, de donnez du sens aux mots que mon neurologue m’a dit aujourd’hui  » C’est bien de pleurer parfois! Il faut laisser couler nos émotions pour aller mieux!  » . Merci!!!

  • Oufff, en plein dans le moment de tristesse… Je me reconnais beaucoup dans ce texte et sa me fait tellement du bien de vous lire. J’adore ces phrases que vous avez écrite:
    <>

  • J’ ai tellement souvent pleuré de fatigue, de découragement..mais ça fini par passer. Faut juste continuer à nager.

  • Moi aussi, je pleure en te lisant. Je me reconnais tellement. Merci pour ce beau texte touchant et réconfortant.

  • Tellement bien représenté dans ce texte la réalité d’une maman. Très poignant. Je me suis reconnue . Merci. Je partage.

  • Une chance que cette maman n’a pas 10 enfants…. Comment faisaient donc nos arrière grand-mères?

    • Je pense que d’être capable d’admettre nos moments de faiblesse est une belle qualité qui permet une maternité épanouie. Peu importe le nombre d’enfants que nous pouvons avoir, nous traversons toutes des périodes difficiles. Et ce qui est facile pour l’un de l’est pas forcément pour l’autre. Soutenons-nous 🙂

    • Nos arrières grand-mères n’avaient pas une carrière à faire fructifier, un couple à maintenir amoureux, un entraînement 3 fois/semaine à respecter, des déplacements en voiture de 10h/semaine pour aller porter et mener les petits à la garderie et à l’école. Elles n’essayaient pas de faire du yoga 1 fois/semaine, d’avoir une manucure parfaite et un garde-robe à jour, d’assister aux pratiques de hockey de leur petit dernier, d’aller aux RVs chez le dentiste, l’optométriste, le médecin, l’acuponcteur, l’ostéopathe pour toute la famille, aux rencontres de parents, de comité de jardin communautaire. Elles n’essayaient pas de se tenir à jour sur les dernières tendance en décoration avec des palettes de bois, tout en supervisant les devoirs scolaires la semaine et sortir en ski la fin de semaine en famille.
      Les plus vieux enfants étaient vus comme des ressources pour aider avec les plus jeunes et aux travaux domestiques; maintenant les enfants sont vus comme des projets que l’on doit peaufiner, perfectionner, superviser en tout temps. Elles n’avaient pas de compte Facebook pour se faire rappeler à quel point la vie des autres (en facade) était donc bien mieux que la leur. Et surtout, elles avaient un esprit de communauté et d’entraide entre femmes (soeurs, cousines, tantes, nièces), qui a malheureusement été remplacé en grande partie de nos jours par les psychothérapeutes et les antidépresseurs.

      On dit que ça prend tout un village pour élever un enfant… où est rendu le village?

    • Ils avaient de l’aide de toute la famille et l’église qui les entourait, les plus vieux éduquaient les plus jeunes et les femmes d’autrefois ne travaillaient pas en plus d’élever leur enfants. Et ces femmes d’autrefois pleuraient également, pour les mêmes raisons… 😉

    • Tu sais d’ou vient l’expression « ça prend une village pour clever un enfant »? Du temps de nos grand meres. La famille au complete aurait et tout le monde n’etait pas occupé dans son proper monde. Et en plus, tu peux etre sure que nos grands mamans pleuraient aussi. Mais bravo pour ton jugement gratuit

      • Je suis professionnelle de la petite enfance et pourtant je me trouve souvent désemparée devant les pleurs ou l’impatience de mon bébé. J’ai souvent le sentiment que le fait d’être éducatrice multiplie par dix mon sentiment de culpabilité dans mes moments de doute, de grande fatigue et d’impuissance. Juste Merci pour ces mots qui vont me redonner confiance et me permettre de me dire que même éducatrice, je suis avant tout une mère avec ses fragilités.

    • Quand le petit dernier arrivait le premier ou la première avait 13-14-15 ans environ? Et ces enfants avaient appris, sur le tas, à prendre leurs responsabilités. Les plus vieux s’occupaient des plus jeunes, prenaient une part des tâches familiales, s’occupaient des devoirs de ceux du milieux…
      C’était différent. Mais ces maman pleuraient aussi, au moins une fois par mois…. Mais si tu savais le débordement de joie que tu éprouveras quand tes grands enfants reviendront te voir avec leurs enfants. Mais là encore tu verseras une larme….. de joie celle-là. Courage! Toutes les mamans pleurent parfois. Quand tu pleures tous les jours, tu frises le burn out. Mais si non, tu es une maman normale. Heureuses larmes qui donnent le courage de continuer!

      • J’ai eu 5 enfants. Moi, Marie, j’ai demandé aux plus vieux de me donner un coup de main car il y avait un bon écart d’âge… fils #3 et fils # 4 avaient un TDAH ( le #1 aussi) en plus d’être dyslexiques et probablement TED. Mes parents ont perdu leur autonomie au même moment. Ça me sortait par les yeux toutes les responsabilités qui m’incombaient. C’est certain que ça devait être lourd pour les plus vieux mais sans eux, je n’y arrivait pas. Dans le temps, ils auraient accompli leur « devoir « . Mais ils se sont sentit comme des esclaves… Et maintenant que les oiseaux ont quitté le nid ben je me retrouve seule avec 5 enfants qui m’en veulent et qui ne m’adressent plus la parole depuis 3 ans… Je suis la méchante sans possibilité de m’expliquer. Mon plus vieux m’a texté qu’il ne me pardonnera jamais… Je pleure encore tous les soirs et souhaiterait revenir en arrière pour changer le passé….parfois, j’aimerais quitter ce monde qui ne rime à rien sans eux…Je les aimes tant!

  • Encore une fois, un texte vrai, touchant, qui m’a fait pleurer. C’est des larmes libératrices, et un constat de cette réalité que j’ai tant de mal à accepter: être la maman qui pleure.

  • Je peux vous comprendre, ma conjointe est décédé 6 jours après m’avoir donné ma 2e filles. Et parfoit quand je suis a bout du rouleau… ou selement quand ma plus vielle (3ans) me dis qu’elle s’ennuie de sa maman… sa me brise le coeur et je pleure aussi.

    • Daniel, j’ai de la peine en vous lisant. Personne ne devrait avoir à vivre votre situation. Je vous envoie plein de rayons de soleil pour vous et vos deux amours !

  • Wow… jai adoré lire ce texte, ca fait du bien de savoir qu’on vie tous la meme chose au quotidien . Merci xox

  • On le vit toutes, et pourtant chaque fois on a l’impression d’être la seule à se sentir aussi nulle… merci, ça fait du bien!

  • Que dire de plus que WOW !!! Oui j’ai pleuré moi aussi en le lisant tellement ça me ressemblait. Merci beaucoup pour ce texte car c’est tellement agréable de voir que nous ne sommes pas seule dans cette situation. Nous sommes de bonnes mamans qui aimons nos enfants plus que tout malgré nos petits écarts, continuons de les aimer du mieux qu’on peux et être là pour eux quand ils en ont besoin.

  • Je suis mamie retraitée mais je suis stomaquée par tes propos qui sont tellement authentiques….Etre maman le plus grand rôle d’une vie avec tous ses hauts et ses bas, ses pleurs, ses jours de joie de grand bonheur et ses nuits d’angoisse à trop penser pour les nôtres…..Mais ainsi va la vie…tout fini par passer, la vie est faite ainsi…..et lorsque nos enfants quittent la maison on pleure encore….mais pour d’autres raisons….la peur qu’ils leur arrivent quelque chose, qu’ils ne soient pas heureux. On pleure pour le nid vide maintenant et la peur de vieillir seul….bref on pleure toute une vie je pense…..Mais en fin de compte la vie vaut la peine d’être vécue à fond il faut faire des deuils toute notre vie. Mais les étapes qui se chevauchent fait de nous un être épanouie qui reviendrait derrière avec sa marmaille qui crie dans la maison et qui donnera n’importe quoi pour revivre tout cela….Mais le rôle de grand maman es tout aussi beau et nous fait justement revivre tout ça… JE VOUS ADMIRE LES PETITES MAMANS XX

  • Les papas aussi. Votre texte m’a beaucoup touché. Ça ressemble tellement à plein de choses que je vis. Merci.

  • Maman un jour, maman pour toujours, 2 ados parfois 3 et 4 quand l’ainée et ou papa s’en mêle, y a des bout ou on se demande si on va passer au travers et c’est vrai y a toujours un petit ou un grand quelque chose qui nous rappelle pourquoi on les aimes tant. Merci d’avoir su écrire ce texte magnifique et si vrai.

  • Je rajouterais, que malgré tout, le temps passe si vite que bientôt, dans le temps de le dire vos enfants vous remplirons de bonheur et de gratitude, Moi ils sont rendu à 12, 20 et 22 ans, ce n’est encore pas toujours facile, mes combiens de bonheur et de fierté je vie tout les jours en les regardant et me disant, je me souvient je te prenais fort dans mes bras et te fredonnais ta chanson en te berçant jusqu’à ce que tu dormes collé sur mon cœur.

  • Quel douceur de ne pas se sentir seule dans cette situation…. Un grand merci pour cet article et vos commentaires.
    La société actuelle nous « oblige » á etre « hyper active multitâches perfectionniste »,,á jongler constamment entre la vie professionnelle, la vie de maman et d’épouse.. Et tout cela sans se plaindre, sans montrer de faiblesse, sans afficher une défaillance.
    Toutes les autres mamans ont l’air d’être parfaitement heureuses et épanouies (cfr murs Facebook,..)
    Quel bonheur de savoir que derrière tout cela on est plus ou moins dans le même bateau!

  • Les larmes aux yeux… ils ont 07 mois et 2 ans, on enchaîne les galères financières et les factures (mais on n’est pas à plaindre, juste c’est chiant et lourd à force), le linge qui ne suit plus, la vaisselle, les tensions au taf…

    Merci de ce texte.
    Ils sont merveilleux mais j’aimerai profiter plus d’eux et moins penser aux factures

  • Ces enfants, ils n’ont pas de père? Celui de mon fils, mon mari depuis 44 ans, a toujours été là pour me rendre la vie plus légère: il s’est toujours impliqué dans le ménage, la cuisine, les soins à son fils et encore maintenant, il s’implique beaucoup dans son rôle de grand-père!

    • Ce texte n’est pas à propos des femmes qui jouissent de la présence du père, mais plus tôt à propos des femmes qui vivent de l’angoisse, anxiété, tristesse et malheur dans leur vie.

      Je souhaite de tout cœur que ces moments sont passager et qu’elles trouveront réconfort peu importe ou cela ce trouve.

    • Ces enfants ont parfois aussi un père. Un papa aimant qui, peut-être, travaille tous les soirs parce que boulot oblige et qu’on ne choisit pas toujours ses horaires, ce qui laisse maman seule avec les enfants, les repas, les devoirs et tout le reste. Maman qui travaille fort toute la journée, qui doit se lever tôt le matin pour conduire les enfants à l’école, et qui se couche tard le soir quand la marmaille est couchée et que tout est prêt pour le lendemain, parfois sans avoir eu le temps de rendre du temps pour elle. La plupart du temps, les besoins de maman passent en dernier. Souvent je pense à la chance que j’ai de me raccrocher au week-end, quand je pourrai souffler un peu (entre les courses, la planification de la semaine qui vient et la lessive qu’on fait ã deux !) et à ces mamans (ou papas!) monoparentales qui doivent l’assumer sept jours par semaine… !

  • C’est vraiment du vécu ! Mais un grand bonheur de les avoir avec nous. En congé parental certaines fois je me sens isolée… Envie et besoin de rencontrer d’autres mamans et de partager, de rompre l’isolement !!

    • CLSC, groupes communautaires, groupes d’amies, certaines églises, offrent des rencontres avec périodes de perfectionnement parfois mais surtout pour que les mamans et les petits se côtoient, tissent des liens, se confient, trouvent des solutions…. Et parfois de nouvelles et grandes amitiés. Çela vaut’il la peine, je retourne travailler dans 4 mois, me direz-vous? Oui!!! En 12-16 rencontres, c’est fou ce qu’on gagne en expérience et en confiance en soi, mais aussi en connection avec sa collectivité!.

  • C’est fou comme je me retrouve dans les moindres mots que tu écrits. Depuis l’arrivée de mes jumelles, certaines périodes ne sont pas simples … beaucoup de culpabilité, de honte et tout un tas d’autres sentiments qui se bousculent. Je ne suis pas cette mère parfaite que je m’imaginais ! Mais ce qui deumeure et restera à jamais, c’est que j’aime mes enfants plus que tout.
    Merci pour ton blog et à très bientôt pour de nouveaux échanges.

  • Une femme, une mère, ça pleure. Ça fait partie de la définition! Pourquoi s’en sentir couplable?. Ce texte est sublime! Et il redonne aux larmes leurs lettres de noblesse! Y-a-t’il des « Oscas » pour les textes d’exception? Je proposerais ou j’appuierais! Mille Bravo! Mille merci! Mille honneurs!

  • Merci beaucoup pour cet article. C’est exactement mon état d’esprit depuis quelques temps….vous avez mis les mots sur ce que je ressens. Et comme beaucoup d’autres mamans, j’ai les larmes aux yeux.

  • Ce texté tombe à point, je n’ai plus la chance d’avoir ma maman pour qu’elle partage son vécu et me rassure sur les joies et les deuils de la maternité, mais ce texté tombe vraiment à point.

    Tu viens de me réconforter et d’apaiser qqe chose qui pesait lourd sur mes petites épaules de maman.

    Une ami m’a dit récemment :  » Be perd pas ton temps à gérer l’utile, gère l’essentiel », ce qui fait que tu dois remettre les choses en perspective, soit « C’est quoi l’essentiel, pour MOI et ma santé mentale ?! »

  • Merci. Merci. Je suis maman solo solo et parfois je me sens si abattue que je ne sais plus comment faire, ni si mes larmes ne vont pas aller dans le coeur de mon enfant (ma plus grande peur). Ces mots sont si justes. Merci.

  • Jsuis rendu a 40 ans desesperer jai eu 6 ans que jai elever avec laide de ma mere biensure jai une fille de 26 ans qui ne parle pu depuis 9 ans et son frere aussi de 23 ans aucune nouvelle depuis 9 longue annee .jai un autre gars karl lui ya 18ans bientot 19 ans jai un petit fils de 3 mois qui ma dit que je pouvais pas le prendre dans mes bras et je pas pk jai mes jumeaux un une fille de 14 ans a temps plein et mon dernier tout petit qui va avoir bientot 11 ans il reste a temps plein cher son papa ouin cer sa

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